Acronyme du projet : GDTA

« Gouvernance durable des terres agricoles : modèles et dynamiques au Sénégal » a été retenu, pour bénéficier d'une subvention dans le cadre du programme de co-financement de projets de recherche initié entre la Science Granting Council Initiative (SGCI), le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), et le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI).

RESUME

Au Sénégal, deux modèles d’exploitation de terres agricoles cohabitent : un modèle de type agro-industrie, produisant essentiellement des cultures horticoles destinées le plus souvent aux marchés extérieurs et un modèle de type exploitations familiales centré sur la satisfaction des besoins vivriers et les cultures de rente.

Dans la pratique, bien souvent, la cohabitation de ces deux modèles ne se fait pas sans heurts. En effet, l’installation d’agro industries est de nature à créer une concurrence foncière avec les agriculteurs locaux dans l’accès à la terre du domaine national. Puis, elle suscite aussi des questions environnementales. Mais dans le même temps, la cohabitation fait parfois émerger des modèles de gouvernances originaux et hybrides d’occupation des terres agricoles au service d’un développement durable des territoires. D’abord, l'installation des agro-industries nécessite des investissements importants qui permettent de favoriser la création d’emplois, l’innovation dans les pratiques agricoles et le développement des zones d’implantations. Ensuite, certaines de ces entreprises s’engagent volontairement dans l’atteinte d’un double objectif : i) sécuriser leurs investissements privés sans déposséder les paysans locaux de leurs terres et ii) créer de la valeur financière pérenne en générant des impacts positifs dans leur milieu d’implantation.

Cette étude se fixe comme objectif d’analyser des modèles de gouvernance originaux et hybrides de cohabitation d’agro-industrie et d’exploitations agricoles familiales au Sénégal. Elle s'intéressera notamment aux conditions d’installations des agro-industries ; aux arrangements institutionnels et juridiques mis en place pour favoriser la cohabitation avec les acteurs de leur milieu d’implantation, ainsi qu’au rôle endossé par les collectivités territoriales.

Pour ce faire, des études de cas approfondies et des enquêtes de terrain seront réalisées. Nous nous attendons ainsi, à mieux comprendre les dynamiques de ces modèles de gouvernance et à mieux connaître leur impact sur le bien être des individus.

Mots-clés : agrobusiness ; exploitation familiale ; entreprises agricoles, foncier, environnement, Sénégal, arrangement institutionnel, domaine national, investissements, contrats.  

• Madické Mbodj NDIAYE madickembodj.ndiaye@uadb.edu.sn
• Angélique Ngaha BAH
• Mariane SECK
• Mor N’Doye DIOP
• Henri Joel NIOUKY
• Fatou CAMARA

• Omar SENE  omar.sene@uadb.edu.sn
• Adama BA
• Sadou WANE
• Yérim Codé MBODJ
• Fatou CAMARA
• Aliou AGNE

• Joseph Gniaka KAMA abdoulaziz.koita@uadb.edu.sn
• Ndéné KA
• Abdoul Aziz KOITA
• Songho Faye DIONE

Acronyme du projet : DCCDEA

RESUME

Ce projet est placé dans le contexte de recherche de solutions énergétiques majeures pour contenir les effets du changement climatique en Afrique. Cet objectif s’oppose cependant à deux enjeux : la croissance de la demande mondiale d’énergie et le déclin des industries du charbon et du pétrole. Cette situation incite forcément l’Afrique à diversifier sa consommation d’énergie. La transition énergétique (TE) est l’une des pistes que le continent pourrait explorer pour assurer sa croissance économique tout en luttant contre le changement climatique. La TE désigne le passage d’un système à énergies fossiles conventionnelles à un système à énergies renouvelables. On sait qu’elle peut aider l’Afrique à libérer son potentiel économique et humain afin d’atteindre les Objectifs de développement durable 2030.

Pour réussir le pari, elle pourrait compter sur ses énormes sources d’énergie renouvelable : bassins hydrauliques d’Afrique centrale, faille de la Rift Valley, ensoleillement, etc. Le paradoxe est que, seule une infime partie de ce potentiel est exploitée (OCDE) : 7% seulement des capacités hydrauliques, moins de 1% des capacités géothermiques. Parallèlement, les sources d’énergie fossile représentent 46% du mix énergétique du continent (BAD, 2022).

Ce projet vise à quantifier les voies à emprunter pour promouvoir la transition énergétique en Afrique subsaharienne (ASS) pour une économie prospère et plus écologique. Cela appelle à relever et quantifier les leviers sur lesquels les communautés pourraient s’appuyer pour promouvoir un système de consommation d’énergie plus propre. On pense en particulier à un mix énergétique optimal pour accélérer la transition énergétique en ASS.

Mots-clés : Environnement, Energie, Développement local

Equipe de Recherche

• Joseph Gniaka KAMA joseph.kama@uadb.edu.sn
• Abdoulaye NDIAYE
• Adama FAYE

Acronyme du projet : EFTISFD

RESUME
Les systèmes financiers décentralisés (SFD) se voient assigner une mission sociale de distribution du crédit pour les exclus du système bancaire, dans un contexte où la quête de viabilité devient de plus en plus une préoccupation (Fall, 2018). Ils doivent couvrir les charges à partir de leurs propres recettes (Labie, 1996). A cet effet, le crédit doit être facturé en tenant compte de la mission sociale, de la rentabilité et de l’usure. Plus le taux est faible, plus il agit sur la mission sociale (Adair, et Berguiga, 2015). Un taux d’intérêt faible rend facile l’appropriation et l’acceptation sociale des services (Fernando, 2006 ; Hudon, 2007 ; Gonzalez, 2010). Cependant, un niveau trop bas prive le SFD de viabilité financière. Ainsi, le niveau atteint par le taux constitue une vraie préoccupation. L’efficacité pourrait agir sur le niveau des taux d’intérêt. Elle s’apprécie seulement par rapport aux objectifs de références (Cohen, 2001). Elle est ici synonyme d’une conformité entre les seuils réellement atteints pour les ratios de charges d’exploitations, les ratios d’activités et les normes requises. Ainsi, quelle dimension de l’efficacité affecte plus le taux d’intérêt débiteur ?

Les enjeux d’une quête d’efficacité dans un contexte régulé conduit à mobiliser les théories néo institutionnelles (Dimaggio et Powell, 1983) et des coûts de transactions de (Coase, 1937 ; Williamson, 1975).

L’analyse de cette problématique s’appuie sur une méthodologie de données de panel de SFD avec une régression multiple basée sur les différentes dimensions de l’efficacité et des caractéristiques des SFD.

Les résultats attendus sont relatifs à des dimensions d’efficacité qui affectent plus le taux d’intérêt. Aussi, le modèle juridique qui pourrait agir sur le niveau d’efficacité des SFD.

Equipe de Recherche

• Cheikh Mbacké DIOP cheikhmbacke.diop@uadb.edu.sn

• Madické Mbodj NDIAYE

• Equipe de Recherche
• Zeinaba KANE zeinabakane.bodian@uadb.edu.sn
• Zakaria DIALLO, étudiant en Master DD
• Mouhamed Falilou Mbacké GUEYE, Maître en Droit public, option Droit de l'environnement
• Paterne SAMBOU, étudiante en Master sciences de gestion
• El Hadji Hamédine SAR, Maître en Droit Public option Droit de l'environnement

Acronyme du projet : CFTS

RESUME
Le Sénégal, avec la mise en place du Plan Sénégal Emergeant (PSE), aspire au développement économique. Le (PSE) qui décline la vision de développement du gouvernements place parmi ses principales priorités :

- Le développement des infrastructures (nouvelles villes, zones économiques spéciales, autoroutes, aéroports, TER, BRT, universités, hôpitaux, Hub Régional des Multiservices et du tourisme, Hub logistique et industriel régional…).

- Le logement social (projet de 100 000 logements sociaux…)

- L’urbanisation et l’aménagement du territoire (Déni Biram Ndao, Yenne, Daga Kholpa, Diaminiadio, Niaga, Niacoulrap, Tivaouane Peul, Bambilor…)

- Etc.

Or la presque totalité des investissements structurant sont concentré dans la capital Dakar, alors que le développement économique ne peut se concevoir de façon endogène sans donner au territoire leur place dans le processus en leur facilitant l’accès aux ressources financières afin de faire face principalement au défi de la modernité et de l’écologie (ville moderne et durable).

Bien que le Sénégal ait multiplié plusieurs initiatives en termes de politiques de décentralisation accompagnées de compétences transférées et du relâchement de certaines contraintes en termes d’autonomie budgétaire et de gestion, force est toujours de constater un manque criard de moyens financiers pour les territoires du Sénégal. En effet, les dotations budgétaires accordés par l’Etat et les recettes fiscales collectés se limitent en grande partie à la couverture des charges de fonctionnement au détriment des investissements qui pourraient rendre les territoires attractifs.

Ainsi, le développement territorial n’est pas souvent accompagné d’espace de vie (parcs, jardins publics, aires de jeu, espaces de rencontre, parking…), alors que la prise en compte du cadre de vie à travers des plans d’urbanisation adaptés donne à nos territoires un aspect agréable à vivre.

Ce constat situationnel a poussé une équipe pluridisciplinaire constitué de PER et de doctorants en Economie, Management et Ingénierie Juridique à vouloir entreprendre un projet de recherche sur les contraintes du financement des territoires au Sénégal.

Notre démarche méthodologique consistera à analyser notre problématique sur plusieurs angles :

- Le cadre juridique de la décentralisation et de l’organisation des finances publiques locales ;

- L’attractivité des territoires ;

- L’accès aux systèmes financiers et aux ressources financières.

Nous allons utiliser la triangulation à travers des approches quantitatives et qualitatives afin d’améliorer la robustesse de nos résultats.

Le projet ambitionne de sortir les résultats suivants :

- Publication de 3 articles scientifiques dans des revues classées ;

- Soutenir 3 thèses de doctorat dans les différents domaines ;

- Signer des partenariats entre le LIRSS et 3 villes pilotes au Sénégal ;

- Tenir un colloque international sur le domaine.

Equipe de Recherche

• • Dr Modou DIENG, Chef de Département Management

  • Ahmadou Gaye, Directeur UFR ECOMIJ

  • Ibrahima DIALLO, Responsable de Formation du Master IDT

  • Diouldé BA, Doctorant Management

  • Mabouya GUEYE, Doctorant Economie

  • Nanamodou DIAKITE, Doctorant Economie