EFFICACITE ET FIXATION DES TAUX D’INTERET DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES.

Acronyme du projet : EFTISFD

RESUME
Les systèmes financiers décentralisés (SFD) se voient assigner une mission sociale de distribution du crédit pour les exclus du système bancaire, dans un contexte où la quête de viabilité devient de plus en plus une préoccupation (Fall, 2018). Ils doivent couvrir les charges à partir de leurs propres recettes (Labie, 1996). A cet effet, le crédit doit être facturé en tenant compte de la mission sociale, de la rentabilité et de l’usure. Plus le taux est faible, plus il agit sur la mission sociale (Adair, et Berguiga, 2015). Un taux d’intérêt faible rend facile l’appropriation et l’acceptation sociale des services (Fernando, 2006 ; Hudon, 2007 ; Gonzalez, 2010). Cependant, un niveau trop bas prive le SFD de viabilité financière. Ainsi, le niveau atteint par le taux constitue une vraie préoccupation. L’efficacité pourrait agir sur le niveau des taux d’intérêt. Elle s’apprécie seulement par rapport aux objectifs de références (Cohen, 2001). Elle est ici synonyme d’une conformité entre les seuils réellement atteints pour les ratios de charges d’exploitations, les ratios d’activités et les normes requises. Ainsi, quelle dimension de l’efficacité affecte plus le taux d’intérêt débiteur ?

Les enjeux d’une quête d’efficacité dans un contexte régulé conduit à mobiliser les théories néo institutionnelles (Dimaggio et Powell, 1983) et des coûts de transactions de (Coase, 1937 ; Williamson, 1975).

L’analyse de cette problématique s’appuie sur une méthodologie de données de panel de SFD avec une régression multiple basée sur les différentes dimensions de l’efficacité et des caractéristiques des SFD.

Les résultats attendus sont relatifs à des dimensions d’efficacité qui affectent plus le taux d’intérêt. Aussi, le modèle juridique qui pourrait agir sur le niveau d’efficacité des SFD.

Equipe de Recherche

  • Cheikh Mbacké DIOP cheikhmbacke.diop@uadb.edu.sn

  • Madické Mbodj NDIAYE

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